Savez-vous ce que symbolise ce groupe sculptural surplombant l’entrée du Grand Palais ?
Le Grand Palais vient tout juste de rouvrir ses portes au public après de longues années de travaux. Mais connaissez-vous l’histoire de son architecture, et en particulier celle de ses deux groupes sculptés surplombant les entrées ? Deux groupes qui se répondent Alors que la République française vit ses premières décennies, l’Exposition universelle de 1900 […]
Le Grand Palais vient tout juste de rouvrir ses portes au public après de longues années de travaux. Mais connaissez-vous l’histoire de son architecture, et en particulier celle de ses deux groupes sculptés surplombant les entrées ?
Deux groupes qui se répondent
Alors que la République française vit ses premières décennies, l’Exposition universelle de 1900 est lancée à Paris, avec pour thématique le génie technique humain et la fraternité entre les peuples. À cette occasion, le président de la République Émile Loubet (1838-1929) lance le projet de plusieurs édifices monumentaux, comme le Grand Palais, le Petit Palais et le pont Alexandre-III.
Aux extrémités de la façade principale du Grand Palais, deux rotondes sont construites et surmontées par deux immenses groupes de sculptures allégoriques réalisés par Georges Récipon, qui représentent deux chars de l’antiquité gréco-romaine, conduits par des auriges et attelés à quatre chevaux au galop.
Honneur à l’Immortalité
Un groupe, situé sur le côté de l’avenue des Champs-Élysées, représente L’Immortalité devançant le Temps. Le char est alors mené par La Renommée, messagère des dieux, qui brandit plusieurs couronnes de laurier pour les héros inscrits sur sa tablette. Ainsi, l’idée d’une immortalité est incarnée par la gloire éternelle, qui triomphera toujours sur le Temps, dont la figure divine Chronos est renversée par les chevaux.
Et à l’Harmonie
Du côté de la Seine, un autre groupe représente cette fois L’Harmonie triomphant de la Discorde. Le char est alors mené par Apollon (dieu du Soleil et des Arts, que l’on voit cette fois renverser la Discorde incarnée par la déesse Éris. Suspendre ces groupes de 12 tonnes chacun a été une vraie prouesse architecturale à l’époque. Ceux-ci sont constitués d’une armature métallique, de feuilles de cuivre repoussé et orné de céramiques.
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