En plus de la Seine, il sera bel et bien possible de se baigner dans la Marne dès cet été

On a souvent tendance à l’oublier, mais les bords de Marne ont longtemps été une place importante du tourisme francilien, et ce dès la moitié du XIXe siècle. Les Franciliens venaient profiter des sports nautiques et se baigner dans la Seine et la Marne. Mais en 1923, la Seine est jugée trop polluée et très […]

Fév 5, 2025 - 01:20
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En plus de la Seine, il sera bel et bien possible de se baigner dans la Marne dès cet été

On a souvent tendance à l’oublier, mais les bords de Marne ont longtemps été une place importante du tourisme francilien, et ce dès la moitié du XIXe siècle. Les Franciliens venaient profiter des sports nautiques et se baigner dans la Seine et la Marne. Mais en 1923, la Seine est jugée trop polluée et très vite interdite à la baignade, avant que ce ne soit le tour de la Marne en 1970. 

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Un été sous le signe de la baignade comme au bon vieux temps

55 ans après cet arrêté préfectoral, il se pourrait bien que la gloire d’antan des bords de Marne renaisse pour le plus grand bonheur des amateurs de baignade et natation. En effet, une trentaine de zones de baignade surveillée devraient ouvrir dans la Seine et la Marne. Parmi les 32 sites candidats, six devraient déjà obtenir l’autorisation d’ouvrir dès l’été 2025, dont trois à Paris et trois dans le Val-de-Marne, plus précisément du côté de Maisons-Alfort, Joinville-le-Pont et Saint-Maur-des-Fossés. Dévoilé samedi 1er février, le site de baignade de Joinville-le-Pont sera érigé sur l’ancienne plage du banc de sable et actuel port intercommunal de plaisance. Tout comme à Maisons-Alfort, deux bassins pourront accueillir jusqu’à 200 personnes simultanément. Un second site de baignade ouvrira par ailleurs à Joinville-le-Pont en 2027.

Pour y parvenir, un vaste plan de dépollution des cours d’eau, à savoir le programme Baignade, estimé à 1,1 milliard d’euros vise à rendre ces sites accessibles. Un projet qui pouvait sembler irréaliste avant le grand événement de 2024 : les Jeux Olympiques. La présence d’épreuves de natation dans la Seine a rendu nécessaire l’assainissement des deux fleuves, et donc un investissement colossal. À défaut d’équipements, la baignabilité sera donc le principal héritage des Jeux pour les habitants du Val-de-Marne. Quant à la Seine, s’y baigner est un engagement réitéré depuis près de dix ans par la Ville de Paris. Une promesse réitérée par Anne Hidalgo en novembre dernier lors du dernier conseil d’administration de Paris 2024, assurant que l’on “pourra nager dans la Seine”.

Un projet qui passe par un long combat contre les eaux usées

Des travaux de dépollution doivent encore être réalisés en amont et en aval de Paris pour éviter les rejets d’eaux usées, ce qui implique des investissements conséquents, notamment pour les bateaux mal raccordés au réseau d’assainissement. Un gigantesque projet qui a également permis la construction d’ouvrages XXL, comme à Champigny-sur-Marne où une station de dépollution des eaux pluviales dernier cri a été inaugurée en avril 2024. Soit peu de temps avant l’immense bassin de stockage des eaux pluviales à Austerlitz, pour ne pas saturer les égouts de Paris lors de fortes pluies. 

Pour rappel, les principales responsables de la pollution de la Seine sont les eaux usées, encore trop présentes. Pour évaluer le taux de pollution, les entreprises d’assainissement examinent la présence des bactéries Escherichia coli et entérocoques. Des seuils, fixés par une directive européenne, doivent être respectés afin que l’eau soit jugée propre à la baignade. Ces deux bactéries fécales d’origine humaine ne présentent pas de danger en elles-mêmes, mais servent d’indicateurs : plus elles sont présentes dans l’eau, plus le risque de virus liés aux eaux usées l’est également. Lorsque les seuils sont respectés, les rsiques d’attraper une maladie en se baignant sont donc quasi-nuls.

 

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Image à la une : Bords de Marne © Adobe Stock

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