Global Game Jam : un week-end pour créer un jeu !
Le Game Jam est un hackathon bien connu des développeurs de jeu. Le défi est « simple » : un week-end pour coder un jeu selon un thème imposé. Nous avons eu le plaisir d’assister au défi sur le campus d'ESIEE-IT de Cergy-Pontoise.À partir de 18h30, le 24 janvier, plus de 80 étudiants et développeurs se sont assis dans l’amphithéâtre de l’école pour ouvrir l’édition 2025 du Global Game Jam. Après avoir rappelé le principe de l’événement, le thème a été dévoilé dans les lieux participant au Game Jam. Pour 2025, il faut réaliser un jeu sur le thème de la bulle !La seconde étape de la soirée est de constituer les équipes et de trouver les bonnes idées pour créer le jeu. Des participants viennent au Global Game Jam depuis dix ans et former des équipes est une routine, pour d’autres, c’est un peu plus chaotique. Le but est aussi de mêler les compétences : développement et design, sans oublier l’audio…Il faut rapidement se mettre au travail : peaufiner l’idée du jeu, se répartir les tâches, définir un gameplay, créer les sons. En deux jours et deux nuits, le défi est immense.Dans un chaos plus ou moins organisé, les équipes avancent pour la présentation des projets le dimanche 26 à partir de 15h. Il faut donc compiler les codes et les assets en fin de matinée, pour s’assurer que tout fonctionne. On sent que la nuit a été longue et que les dernières heures ont été difficiles.Au total, une vingtaine de jeux ont été présentés. Les équipes sont parfois nombreuses, jusqu’à six personnes, d’autres se limitent à une personne. Unity est l’outil le plus utilisé par les équipes. Quelques jeux s’appuient sur Godot et sur Python.Ce qui est intéressant à voir, c’est comment les équipes ont compris le thème pour définir un jeu, une mécanique de jeu. De là, il faut créer le gameplay. Pour certains, le gameplay n’a pas été une priorité ou apparaît trop complexe à comprendre immédiatement. Certaines équipes ont misé sur les graphismes, au détriment du reste.Nos coups de cœur sont :Pidgey : une histoire de pigeon qui rêve de devenir un poisson.Les + : une idée originale, un gameplay réussi même s’il faut un peu de maîtrise pour se déplacer de bulle en bulle, mais nous adorons le principe. Les graphismes sont réussis.Nageeee : jeu multijoueur. Il faut survivre le plus longtemps. Les nageurs doivent faire du bouche-à-bouche aux poissons pour récupérer de l’oxygène.Les + : un gameplay simple mais efficace. De bons graphismes avec des animations réussies.Quel paquet : un jeu de déménagement. Il faut emballer les meubles pour éviter que les déménageurs ne les cassent. Il faut être plus rapide qu’eux sans dépasser le budget de papier bulle. Plus on monte de niveau, plus le jeu est rapide et il faut aller de plus en plus vite. Le gameplay ne se comprend pas immédiatement.Les + : plusieurs niveaux, des graphismes plutôt réussis.Bravo à toutes les équipes et à l'enthousiasme de tout le monde. Merci aux équipes de l'ESIEE-IT pour leur accueil. Catégorie actualité: Concours - HackathonsGame Jam, UNITY, GobotImage actualité AMP:
Le Game Jam est un hackathon bien connu des développeurs de jeu. Le défi est « simple » : un week-end pour coder un jeu selon un thème imposé. Nous avons eu le plaisir d’assister au défi sur le campus d'ESIEE-IT de Cergy-Pontoise.
À partir de 18h30, le 24 janvier, plus de 80 étudiants et développeurs se sont assis dans l’amphithéâtre de l’école pour ouvrir l’édition 2025 du Global Game Jam. Après avoir rappelé le principe de l’événement, le thème a été dévoilé dans les lieux participant au Game Jam. Pour 2025, il faut réaliser un jeu sur le thème de la bulle !
La seconde étape de la soirée est de constituer les équipes et de trouver les bonnes idées pour créer le jeu. Des participants viennent au Global Game Jam depuis dix ans et former des équipes est une routine, pour d’autres, c’est un peu plus chaotique. Le but est aussi de mêler les compétences : développement et design, sans oublier l’audio…
Il faut rapidement se mettre au travail : peaufiner l’idée du jeu, se répartir les tâches, définir un gameplay, créer les sons. En deux jours et deux nuits, le défi est immense.
Dans un chaos plus ou moins organisé, les équipes avancent pour la présentation des projets le dimanche 26 à partir de 15h. Il faut donc compiler les codes et les assets en fin de matinée, pour s’assurer que tout fonctionne. On sent que la nuit a été longue et que les dernières heures ont été difficiles.
Au total, une vingtaine de jeux ont été présentés. Les équipes sont parfois nombreuses, jusqu’à six personnes, d’autres se limitent à une personne. Unity est l’outil le plus utilisé par les équipes. Quelques jeux s’appuient sur Godot et sur Python.
Ce qui est intéressant à voir, c’est comment les équipes ont compris le thème pour définir un jeu, une mécanique de jeu. De là, il faut créer le gameplay. Pour certains, le gameplay n’a pas été une priorité ou apparaît trop complexe à comprendre immédiatement. Certaines équipes ont misé sur les graphismes, au détriment du reste.
Nos coups de cœur sont :
Pidgey : une histoire de pigeon qui rêve de devenir un poisson.
Les + : une idée originale, un gameplay réussi même s’il faut un peu de maîtrise pour se déplacer de bulle en bulle, mais nous adorons le principe. Les graphismes sont réussis.
Nageeee : jeu multijoueur. Il faut survivre le plus longtemps. Les nageurs doivent faire du bouche-à-bouche aux poissons pour récupérer de l’oxygène.
Les + : un gameplay simple mais efficace. De bons graphismes avec des animations réussies.
Quel paquet : un jeu de déménagement. Il faut emballer les meubles pour éviter que les déménageurs ne les cassent. Il faut être plus rapide qu’eux sans dépasser le budget de papier bulle. Plus on monte de niveau, plus le jeu est rapide et il faut aller de plus en plus vite. Le gameplay ne se comprend pas immédiatement.
Les + : plusieurs niveaux, des graphismes plutôt réussis.
Bravo à toutes les équipes et à l'enthousiasme de tout le monde. Merci aux équipes de l'ESIEE-IT pour leur accueil.